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Le nouveau Code des Sociétés et des Associations (CSA) est entré en vigueur le 1er mai 2019.Il s’inscrit dans le sillon des réformes du droit de l’insolvabilité et du droit des entreprises, respectivement appliquées depuis mai et novembre 2018. La modification substantielle du droit belge des sociétés vise à moderniser et simplifier les règles qui les entourent pour stimuler l’entreprenariat sur le territoire national.
Cette introduction présente les principales lignes directrices du nouveau CSA ainsi que les dates clés de sa mise en œuvre. Une série d’articles complémentaires sera consacrée aux formes de société qui redessinent le paysage de l’entreprenariat belge.
Simplification des formes de société & flexibilisation
Le premier changement observé concerne la notion d’entreprise qui s’étend désormais à toutes les personnes physiques ou morales actives dans l’économie (dont ASBL et professions libérales).
Le CSA, dans sa nouvelle version, offre des règles simples pour accompagner les entrepreneurs dans la création et la gestion quotidienne d’une structure adaptée à leurs besoins.
Le principal changement est la réduction drastique du nombre de formes de société pour n’en retenir que 4 :
Les autres modifications notables, portées par cette volonté de simplification et de flexibilisation, concernent :
Entrée en vigueur
Les entreprises doivent respecter un certain calendrier pour assurer leur mise en conformité avec le nouveau régime juridique :
Les entreprises existantes sont régies par l’ancien droit ou peuvent, si elles le préfèrent, opter pour une application immédiate du nouveau Code. Une modification des statuts juridiques est alors requise.
A compter de cette année, toute entreprise existante sera encouragée à se conformer au nouveau droit. Les dispositions impératives prévues dans le Code seront applicables dès lors ; les dispositions supplétives pourront attendre la prochaine modification des statuts (au plus tard en 2024).
Si le délai n’est pas respecté, les entreprises seront converties de plein droit en la forme juridique la plus proche subsistant dans le Code. Le cas échéant, les membres de leur organe de gestion seront personnellement et solidairement responsables de tous les dommages causés.
Pour mieux comprendre les enjeux de cette réforme, la Fédération des Entreprises de Bruxelles met à disposition des praticiens une publication en ligne.
En pratique, l’appui d’un professionnel (notaire, avocat) peut s’avérer utile pour réaliser le changement de statuts selon le calendrier préconisé.
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