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le 02-02-2017 : #bruxelles

L’économie sociétale: où en est-on?

 L’économie sociétale: où en est-on?

Quelques éléments de langage pour bien comprendre de quoi on parle…

 

La RSE…Quesako?? La responsabilité sociétale (ou sociale) des entreprises (RSE), que l’on appelle aussi l’entreprise durable, est un processus d’amélioration dans le cadre duquel les entreprises intègrent de manière volontaire, systématique et cohérente des considérations d’ordre social, environnemental et économique, cela en concertation avec leurs parties prenantes.

Plusieurs leviers dans la mise en œuvre de ce processus :

  • L’investissement socialement responsable (ISR) : les critères sociaux, éthiques et environnementaux font partie intégrante des outils financiers proposés lors de l’investissement (épargne et placements) et de sa gestion mais également lors de l’exercice des droits qui y sont liés. La concertation avec les parties prenantes fait également partie de ce processus.

 

  • Les considérations environnementales : d’une manière générale, c’est une préoccupation majeure largement prise en compte dans la législation qui impose déjà un grand nombre d’obligations aux entreprises. Ces dernières peuvent néanmoins franchir une étape supplémentaire et contribuer encore davantage et mieux à la protection de l’environnement au travers d’initiatives diverses.

 

  • Une politique d’achats durables : faire le choix de produits qui intègrent des critères environnementaux et sociaux dans le process de production et de distribution. A cet égard, il existe en Belgique un guide des labels durables et de qualité qui peut utilement guider les entreprises dans cette démarche.

 

  • L’économie sociale : organisations qui ont décidé de dédier leurs missions à la réalisation d’un objectif social. Pour autant, ces structures ont des activités économiques comme toutes les entreprises même si elles considèrent plutôt la réalisation de bénéfices comme un instrument permettant d’assurer des services auprès de leurs membres ou de la communauté sociale au sens large. Par ailleurs, elles placent au cœur de leur objectif la gestion démocratique et le développement durable.

 

(Source)

 

L’impact social :toute organisation productive met en œuvre une chaîne d’effets reliant les besoins que l’on entend satisfaire aux effets que la mise en œuvre des activités de l’organisation va générer. Les impacts peuvent être directs s’agissant des avantages immédiats obtenus par les bénéficiaires ou usagers. Ils sont indirects lorsqu’ils bénéficient à l’ensemble de la collectivité.

Typologie des impacts collectifs :

Impact collectif

Détail

Développement  sociétal

Réduction des inégalités

(ex : accès au logement)

 

Augmentation du capital social

(ex : cohésion sociale)

 

Amélioration des conditions de vie collective (ex : réduction de la délinquance)

 

Amélioration de la santé publique

(ex : réduction des cas de dépression)

Protection de l’environnement

Réduction des matières résiduelles

(ex : recyclage)

Développement local et cohésion territoriale

Revitalisation du tissu économique

(ex : augmentation des échanges sociaux)

 

Dynamisation sociale

(ex : démocratie de proximité)

 

Amélioration du cadre de vie

(ex : propreté des rues)

Marché du travail

Meilleure affectation des ressources productives

(ex : augmentation du capital humain, employabilité accrue)

Fonction d’innovation

Innovations économiques et sociales

(ex : nouveau service)

 

 

Les entreprises sociales en Belgique : quel bilan peut-on faire en 2016 ? (chiffres 2014)

 

 

 

(Source : Baromètre des entreprises sociales en Belgique 2016)

 

Focus sur le financement de l’économie sociétale.

Corrélativement à la prise de conscience individuelle et collective de la nécessité de pratiquer une économie plus responsable sur le plan sociétal, on constate l’émergence de modes de financement spécifiques.

Petit tour d’horizon :

  • L’investissement direct dans les entreprises à vocation sociétale, d’une manière générale (toute forme de financement accordé à une entreprise sociale sans l’intervention d’un intermédiaire financier). De manière plus spécifique, on peut citer les émissions obligataires effectuées par des ABSL qui constituent notamment un outil efficace de loyauté commerciale et/ou de partenariat. En général, cette solution permet un accès au financement à de meilleures conditions financières que celles proposées par les banques.

 

  • Le crowdfunding a le vent en poupe dès lorsqu’il propose une démarche collaborative s’inscrivant tout naturellement dans l’esprit de la RSE : mode de financement participatif qui fait souvent usage des réseaux sociaux et met en avant le lien social et de proximité́ pour collecter de l’argent.

 

  • Les fonds de placement, comptes épargne et autres formules d’épargne : groupes d’épargne de proximité, coopératives de crédit ou initiatives publiques comme le fonds de l’économie sociale et durable.

 

  • Développement de produits financiers socialement responsables : par exemple, certains organismes proposent aux citoyens d’investir leur argent dans des projets à fort caractère social ou environnemental (le Crédal qui a enregistré une progression de 18% entre 2013 et 2014 ou la Banque Triodos avec une progression de 12% sur la même période).

 

 

Un concenté Tech d’initiatives sociétales ? La smart-city…

En effet, le concept de la smart-city favorise l’émergence de projets à dimension sociétale puisqu’il vise à relier entre eux tous les aspects qui ont un impact sur la vie des habitants, tels que l’informatique, l’eau, l’énergie, la mobilité ou encore l’environnement…

L’objectif ? Faciliter la vie des habitants et des visiteurs, rationaliser les différents services et offres, favoriser la circulation de l’information et la mise en relation des personnes…

Un environnement donc très favorable et attractif pour la création de jeunes start-up censées imaginer et construire les services de la ville intelligente de demain.

 

 

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