La transformation numérique du secteur de l’énergie au cœur de la smart city ?

Petit rappel : qu'est-ce qu'une smart city ?

Un petit rappel cependant, à toutes fins utiles : « smart city » désigne une ville qui se veut intelligente et développe son propre système d’information pour mesurer son activité, fluidifier les relations entre les acteurs de son entretien et de son renouvellement, et optimiser globalement son fonctionnement (transports, environnement, énergie…), notamment en devenant moins consommatrice de ressources.

Pour ce faire, à l’ère du numérique et du tout connecté, la ville doit repenser son modèle et opérer sa transformation numérique.

L’énergie, un enjeu majeur au sein de la smart city.

D’une manière générale, les questions énergétiques sont au cœur des politiques des villes. Difficile en effet de faire l’impasse dans une démarche responsable et citoyenne.

Avec la vision globale et les interconnections offertes par le système d’information de la smart-city, on voit clairement le potentiel en matière d’économies d’énergie. Cependant, ce secteur doit prendre aussi le virage du numérique.

La transformation numérique du secteur est en marche…

Les constats sont les suivants :

• Contrôle historique du secteur de l’énergie par les gestionnaires des infrastructures du réseau haute tension, lesquels transportent les ressources jusqu’aux consommateurs.

• Décentralisation de la production d’énergie en raison du développement des énergies renouvelables (petites centrales, initiatives de particuliers ou entreprises qui produisent et consomment de l’énergie.

• Développement de solutions de stockage d’énergie (batteries) qui pourraient se révéler rentables à l’avenir.

• L’installation de compteurs et capteurs intelligents permet de recueillir des données de plus en plus précises sur les producteurs, les consommateurs, leurs habitudes de consommation (qui, quelle quantité, quand ?).

Ces données constituent un gisement de data très précieux dont la collecte et l’exploitation permettent d’adapter précisément la production à la consommation : pas de surproduction, adaptation des quantités produites aux besoins….

Si les intérêts d’une telle démarche sont indéniables, cette évolution technologique doit s’accompagner d’une réflexion sur le respect de la vie privée, un mode de gestion neutre des données qui limite le risque de tout monopole commercial, l’émergence de nouvelles méthodes de travail…